Page 67 - Livre Une vie de Femme - edition 1 - 2013

Version HTML de base

65
Puiser des forces
La répartition claire, dans la Torah, entre les hommes et les femmes et les
rôles attribués à chacun, nous amène à penser plus d’une fois : quel est le
rôle le plus important ? D’une part, nous voyons que l’homme prononce la
bénédiction « qui ne m’a pas fait femme » et ainsi remercie D.ieu d’avoir
l’obligation d’accomplir de nombreuses
Mitsvot
et d’étudier la Torah.
Ceci montre, à première vue, que d’en haut, cette tâche est considérée de
première importance. D’autre part, les femmes disent « qui m’a faite selon
Sa volonté » et déclarent, de cette manière, qu’elles constituent la volonté
d’Hachem par le fait même d’exister. Et même la louange qui leur est
adressée d’être «
 une femme vertueuse couronne de son mari 
» (Proverbes
12, 4) les place comme la parure de leur mari, autrement dit, comme plus
grande et plus importante que lui.
Qui donc est plus important que l’autre ?
Le Maharal, dans son explication sur la Torah, répond qu’une femme
est, par sa nature même, plus proche d’Hachem. C’est la raison pour
laquelle, elle n’a pas besoin de peiner dans l’étude de la Torah et dans
l’accomplissement des
Mitsvot
pour briser ses instincts et son mauvais
penchant. Ce qui n’est pas le cas de l’homme, qui a ces deux obligations
afin de s’améliorer et de se purifier. Comme il est écrit (Talmud Traité
Kiddoushin 30b) : « J’ai créé le mauvais penchant et J’ai créé la Torah
comme remède ».
On demanda à l’un des géants de la génération qui se trouvait dans les
Chiva de sa maman (les sept premiers jours de deuil) : « Quel mérite a
permis à votre mère d’avoir un fils d’une telle grandeur ? »
« Elle n’a rien
altéré
… », répondit-il
.