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introduction
Toute
Mida
doit être utilisée avec un certain « dosage » qui sera différent s’il
concerne les autres ou nous-mêmes. Par exemple, la modestie s’applique à
nous-même, mais il ne faudra jamais amoindrir les qualités des autres.
C.
Celui qui faute envers son prochain en viendra à fauter envers son créateur
Nos
Mitsvot
se dissocient en deux parties : celles qui concernent notre lien
avec Hachem (Cacheroute, Chabbath…), et celles envers notre prochain
(
‘Hessed
…).
Cette distinction n’est pas valable pour les
Midot
et chaque mauvaise tendance
qui entraîne les fautes envers notre prochain altérera notre lien avec notre
Créateur.
Par exemple, pour la reconnaissance, il est écrit : «
Celui qui ne reconnaît pas
les bontés de son prochain en viendra à ne pas reconnaître les bontés de D.ieu.
»
8
D.
À quel moment commencer cette réparation ?
Il est méritoire de commencer dès son jeune âge ! Sur le verset : «
Et si ce n’est
pas maintenant, quand ?
»,
Rabbénou
Yona commente : «
Un plant que l’on
redresse dès le début deviendra un arbre droit, mais un autre qu’on aura laissé
pousser courbé, il sera très difficile de réparer. Il en est de même pour l’homme, s’il a
été redressé étant jeune, il lui sera facile de rester dans le bon chemin et de s’éloigner
du mal. Mais s’il a grandi dans le mal, il éprouvera beaucoup plus de difficultés.
»
9
1. L’obligation de faire Téchouva sur nos mauvaises Midot
Une erreur répandue nous pousse à croire que la réparation des Midot est
quelque chose de secondaire, valable pour une certaine élite. Le Rambam
nous dit que ce n’est pas un perfectionnement, mais une obligation pour tous
et que celui qui fait preuve de mauvaises Midot est obligé de faire Téchouva :
« Ne dis pas que la Téchouva ne concerne que les actes qui engendrent
des Avérot, comme la débauche ou le vol. Car de même que l’homme fera
8. Midrach Hagadol, Chémot, 1, 8.
9. Rabbénou Yona, Avot, 1, 14.