Page 7 - Tsniout

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J
e me trouve dans une maison d’étude près de chez moi. Je suis assis devant
ma feuille qui est remplie de ratures : je ne sais que faire pour écrire ce livre ou,
plus précisément, pour vous transmettre ce message.
Voyant mon incapacité littéraire, je me tourne vers le Maître de l’Univers et Le supplie
de m’aider, de tout faire ! De même qu’il m’a aidé "gratuitement" jusqu’aujourd’hui, Il
continuera, j’en suis sûr…
Soudain, je décide que je ne vais pas vous écrire mais vous parler. Je vais laisser mes
sentiments vous parler, en espérant que ce message qui sort de mon cœur atteindra
le votre.
Princesse d’Israël, sache que si j’écris aujourd’hui cet ouvrage, c’est par amour.
Par amour pour D.ieu et par amour pour Ses enfants, mes frères et sœurs. Si, par
le soutien de ma chère épouse et de mon Rav, j’ai décidé d’œuvrer pour la Tsniout
(la pudeur), c’est pour rendre heureux mes sœurs et leurs (futurs) maris. En effet, j’ai
trop de peine de voir toutes ces jeunes filles, les enfants d’Hachem, qui se privent
d’une vie heureuse. Voilà pourquoi je tiens à transmettre ce message au plus grand
nombre possible de bnote Israël (filles d’Israël). J’ai confiance en elles et je crois
au changement. Mon humble expérience dans le kirouv m’a permis d’apercevoir la
riche intériorité qui se cache dans chaque fille d’Israël. Une intériorité qui, dans les
moments de lucidité (pendant lesquels nous parvenons à nous détacher du regard
d’autrui) surgit vivement pour nous rappeler la vérité.
Chères sœurs,