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définir par son apparence et à aduler son
aspect physique. La sensibilité féminine
s’est retrouvée bouleversée et a adopté
une carapace mensongère.
Mes chères sœurs, vous êtes des
princesses, les filles d’Hachem. Aucune
princesse ne songerait jamais à s’exhiber
aux yeux de tous, car la noblesse
impose la discrétion. N’oublions pas
que nous descendons de
Tsadikim
et
de
tsadkaniotes
et que nous détenons
leur perception de la vie. Il est vrai que la
Tsniout
peut nous paraître bizarre, mais
qu’il soit clair : la femme ne deviendra pas
étrangère à elle-même. Bien au contraire,
elle découvrira ainsi sa véritable identité.
Cette découverte est difficile dans
la société occidentale qui s’attache
essentiellement à l’apparencephysiqueet
au regard des autres. En effet, l’adoption
d’un comportement discret risque alors
de se vivre comme une disparition de
l’identité (lorsqu’elle dépend du regard
de la société). Cette sensation inconnue
du changement peut alors nous choquer,
mais en peu de temps, elle nous sera la
plus évidente car nous aurons découvert
notre personnalité. Ne fuyons pas cette
vérité car elle est la plus douce et la plus
authentique.
Fuyons la superficialité !
En peu de temps, le bien-être et la
sérénité acquis nous convaincront de
notre bon choix.
Dorénavant, nous ne devons plus
craindre la venue d’une sensation
inquiétante « Ce n’est pas moi ! ». De
nos jours, de nombreuses femmes ont
réussi cette mission et toutes affirment
que c’est l’inverse qui s’est produit après
quelque temps. Elle ne se considèrent
plus comme de simples objets, mais elles
ont découvert et enrichi leur véritable
identité. A nous aussi de découvrir
cette sensation, comme dit le verset :
« Goûtez, et vous verrez que l’approche
d’Hachem est douce ».
Qu’Hachem comble de bénédictions
tous Ses enfants et nous envoie
prochainement la délivrance finale,
qui dévoilera Son règne dans le
monde, amen.