Page 19 - Tsniout

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L’histoire suivante nous permettra
de mettre en relief la véritable nature
féminine :
A
riella a récemment fait
Téchouva
.
Elle, qui s’habillait avec tellement
de légèreté, a rallongé ses jupes
et ses manches. Les décolletés et les
habits moulants ont disparu et son
comportement est devenu plus raffiné.
Ce changement a laissé perplexes
toutes ses connaissances.
En effet, il y a quelques semaines à
peine, Ariella était l’inverse même de
la Tsniout. Elle ne faisait pas attention
à sa tenue, si ce n’était pour la rendre
attrayante.
La superficialité qui l’habitait était
flagrante, et voici qu’elle avait changé si
vite ! Un jour Ariella dévoila à l’une de ses
amies le secret de sa métamorphose :
« Comme tu me connais, j’ai
toujours aimé m’habiller légèrement.
Malheureusement, je suis tombé
dans les filets de la mode, des habits
provocants, de la superficialité et du
mauvais penchant. Mon inconscience
m’a causé de faire trébucher de
nombreuses personnes, par des
visions et des pensées interdites,
Hachem yichmor
.
Il y a quelque temps, j’étais au magasin
dans lequel je travaille, lorsqu’un livreur
est arrivé. J’attendais son passage,
mais je fus surprise de voir qu’il était
religieux. A vrai dire, lui aussi fut surpris
de ma tenue vestimentaire.
Après avoir réglé les modalités de
la livraison, il m’a demandé si je
travaillerais le lendemain matin, et je lui
répondis que non.
Cela tombe bien, me dit-il, car j’ai un
ami qui aime bien voir de belles filles.
J’ai pensé que vous seriez peut-être
d’accord de lui permettre de venir chez
vous. Vous n’avez rien besoin de faire,
si ce n’est de vous mettre en tenue de
plage. N’ayez rien à craindre, il ne vous
fera rien, il désire juste vous regarder
quelques minutes et après il partira…
En l’entendant, ma colère éclata.
ET PUIS QUOI,
ENCORE ? DE QUEL
DROIT M’INSULTEZ-
VOUS ? VOUS ME PRENEZ
POUR UNE FILLE DE LA
RUE ? SORTEZ
IMMÉDIATEMENT, JE NE
PEUX SUPPORTER DE
VOUS ENTENDRE ME
PARLER AINSI !
Le livreur insista : pourquoi êtes-vous en
colère, je n’ai rien demandé de tellement
intime. J’ai juste pensé que vous seriez
d’accord de faire plaisir à mon ami en lui
laissant vous contempler en tenue légère.
Si vous craignez un abus, vous pouvez
demander à votre père d’être présent…
Bien entendu, ses paroles ne me
calmèrent pas. Bien au contraire, elles
m’irritèrent encore plus. J’étais au bord
des larmes de cet affront et j’explosais
de rage : arrêtez immédiatement votre
discours impudique et ne parlez pas de
mon père ! Vous êtes ignoble d’avoir de
telles pensées, et en plus, vous prétendez
ne rien demander d’impudique ! Que
vous ai-je fait pour m’insulter de la sorte ?